La phacélie
La phacélie à feuilles de tanaisie (Phacelia tanacetifolia) est une plante herbacée annuelle originaire du nord du Mexique et du sud de la Californie. Cette plante est particulièrement intéressante en agriculture et en apiculture.
Cette plante fait partie des CIPAN : Culture Intermédiaire Piege A Nitrate. C'est une culture intermédiaire permettant de couvrir le sol, donc de proteger les sols de l'érosion. Elle permet aussi de prévenir l'enherbement des sols par les mauvaises herbes et surtout de prévenir la pollution et limiter le gaspillage d'azote.
Ces fleurs attirent de nombreux insectes qui se nourrissent des pucerons présents aux alentours. On plante, autour de certains champs, des phacélies pour diminuer le nombre de pucerons. C'est également une plante mellifère, elle attire les abeilles qui sont des agents de pollinisation pouvant être utiles aux plantes voisines. En automne cette plante constitue un bon engrais vert. La phacélie est particulièrement recommandée dans les vergers car elle permet également d’accroître les populations d'insectes parasites du vers des pommes et des prunes. La plante attire aussi une guêpe parasitant le puceron lanigere du pommier.
Ça papillonne au jardin...
Voici le Citron, Gonepteryx rhamni. Avec une espérance de vie supérieure à un an, il fait partie des papillons européens ayant la plus longue existence. Réfugié dans les plantes, les ailes repliées, le Gonepteryx rhamni est un des rares papillons hivernant à l’état adulte dans nos contrées. Cette caractéristique explique probablement son hivernation « légère », puisqu’il peut se réveiller n’importe quand en hiver si la température est clémente (principalement les mâles). Ainsi, il n’est pas rare de le voir faire son retour très tôt au printemps, parfois même avant qu’aucune fleur ne soit ouverte.
Lorsqu'il est posé, ailes repliées, il se confont avec la végétation grâce aux nervures présentes sur celles-ci.
Nouvel habitant du jardin...
Et oui ! depuis quelques mois déjà 3 hiboux moyen-duc dont 2 junéniles se sont faits entendre dans le jardin. Des petits cris stridents pour les jeunes et un doux hululement pour l'adulte.
Voici quelques photos de l'adulte, il ne semble pas dérangé par notre présence ou notre activité jardinière puisqu'il se repose (le jour) dans les arbres qui mènent au jardin.
Le hibou moyen-duc vit dans les taillis, les bosquets et les petites plantations dans les campagnes ouvertes, habitat qui disparait de plus en plus avec la disparition des haies dans nos campagnes...
La nuit, il devient actif et chasse les petits mammifères ou d'insectes pour se nourrir. Grâce à son ouïe très fine et son vol silencieux il peut surprendre les campagnols qui constituent 80% de son régime alimentaire.
Ses grandes aigrettes (« oreilles en plumes ») caractéristiques ne servent pas à l’audition. Le hibou les utilise pour ses mimiques. Peu d’animaux peuvent communiquer leur humeur aussi bien que le hibou moyen-duc avec son disque facial (plumes claires formant son "visage) et ses aigrettes. Comme nous, il possède les deux yeux sur le devant du visage. Cela réduit leur angle de vision mais ce handicap est compensé par l’extraordinaire mobilité de leur cou. En effet, grâce à ses 14 vertèbres cervicales (seulement 7 chez les humains), il peut tourner la tête à 270°.